Les e-posters lumière ou écrans du congrès du sommeil

Dans cet article nous allons parler e-poster ” lumière écrans ” du congrès du sommeil. En effet plus de 60 posters sont préparés. Une conférence dédiée présente les posters coup de cœur du congrès. J’ai donc choisi de tous vous les présenter brièvement dans une série d’articles. Ainsi je les ai regroupé en plusieurs catégories et une catégorie de poster par article. Aussi dans ce présent article nous présentons les e-posters en lien avec la lumière ou les écrans

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E-posters “lumière écrans” 1 : Usage des écrans et troubles de sommeil chez les adolescents franciliens

Auteurs : Dr Bobette Matulonga Diakiese, Dr Isabelle Grémy, Dr Sarah Hartley et Dr Sylvie Royant-Parola.

L’objectif de ce poster est d’étudier les associations entre la durée d’usage des écrans et les troubles de sommeil et d’humeur chez l’adolescent. Mais aussi déterminer s’il existe des seuils à ne pas dépasser dans la durée d’utilisation des écrans pour les adolescents, principalement en soirée.

La conclusion : Au vu des recommandations internationales, les adolescents franciliens dorment peu. AUssi leurs activités en soirée se tournent principalement autour des écrans. De même 28% ont des activités sur écran en pleine nuit. Il y a une association de type dose-réponse entre la durée d’utilisation des écrans en soirée ou en cours de nuit et le risque de troubles de sommeil suggérant un effet causal. On l’observe également dans l’altération de l’humeur des adolescents. Également, un usage d’écrans>2H en soirée est associé aux troubles de sommeil et de l’humeur des adolescents. Un usage d’écran en cours de nuit, même bref, altère le sommeil et le fonctionnement diurne des adolescents.

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E-posters “lumière écrans” 2 : Sensibilité subjective à la lumière dans une population française avec troubles du sommeil

Auteurs : S.Royant-Parola, V. Kovess, S. Hartley, C. Colas des Francs, F. Aussert, C. Schröder et P.A. Geoffroy

L’objectif : La sensibilité à la lumière extérieure et au climat est souvent rapportée par les patients pour expliquer une humeur triste. La dépression saisonnière décrite initialement par Rosenthal en 1984 a été directement mise en relation avec la baisse de lumière hivernale (photopériode courte). Ainsi elle se caractérise par sa dimension saisonnière, touche plus les femmes que les hommes, et s’accompagne d’une hypersomnie et somnolence diurne, d’une prise de poids, et d’un craving pour le sucre. Parmi les hypothèses étiopathogéniques, il existe celle d’une altération du traitement du signal lumineux. Donc pour apporter des éléments de réponse, nous avons utilisé les données issues des réponses au questionnaire de sommeil du Réseau Morphée pour étudier les liens entre la sensibilité à la lumière et au beau temps, et les caractéristiques cliniques associées.

La conclusion de ces e-posters lumière écrans : Dans une population se plaignant de son sommeil, la sensibilité subjective à la lumière et au beau temps est très fréquente, touchant 3/4 des répondants. Elle est associée au sexe féminin, à l’âge, aux besoins de sommeil, au poids et à une symptomatologie anxieuse et dans une moindre mesure dépressive bien que l’HAD n’évalue que les symptômes transitoires et ne correspond pas à un diagnostic de trouble d’humeur. De même on ne peut pas exclure le rôle de l’ensoleillement du lieu de résidence.

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