Les e-posters dépression du congrès du sommeil

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Dans cet article nous allons parler e-poster « dépression » du congrès du sommeil. En effet plus de 60 posters ont été préparés à cette occasion. Une conférence dédiée présente les posters coup de cœur du congrès. J’ai donc choisi de tous vous les présenter brièvement dans une série d’articles. Ainsi je les ai regroupé en plusieurs catégories et une catégorie de poster par article. Aussi dans ce présent article nous présentons les e-posters en lien avec la dépression.

Pour améliorer votre hygiène de sommeil en relevant des défis hebdomadaires amusants, rendez-vous sur cet article.

E-posters « dépression » 1 : La réponse mélanopsinergique : un potentiel marqueur de la dépression dans l’hypersomnie idiopathique ?

Ce poster à été réalisé par Héloïse Rach, Eve Reynaud, Ulker Kilic-Huck, Fanny Fuchs, Laurence Hugueny, Emilie Peiffer, Anne-Laure Haldemann-Houmeau, Virginie Roy de Belleplaine, Patrice Bourgin et Pierre A. Geoffroy.

L’objectif de ce poster est d’explorer les relations entre un marqueur de la réponse mélanopsinergique (la Réponse Pupillaire Post-Illumination – PIPR), la sévérité des symptômes dépressifs et les paramètres de sommeil afin d’identifier des biomarqueurs de dépression dans une population de patients avec hypersomnie idiopathique.

La conclusion : Ces résultats innovants sont en faveur d’une altération de la réponse mélanopsinergique en présence de symptômes dépressifs typiques dans l’HI. Aussi ceci constitue un avancement dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques reliant ces deux troubles. Le PIPR mélanopsinergique semble être un marqueur innovant de la dépression typique chez des patients avec hypersomnie idiopathique.

E-posters 2 : La dépression majeure à caractéristique atypique comme facteur de risque du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez le jeune adulte

Auteurs : Mungo A, Hein M, Lanquart J-P et Loas G

L’objectif : Vu le peu de données actuellement disponibles dans la littérature, notre objectif était d’investiguer la prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez les jeunes adultes. Mais également d’étudier le risque de SAOS associé à la dépression majeure dans cette sous-population particulière.

La conclusion : Dans notre étude, nous avons mis en évidence que la dépression atypique était associée à un risque accru de SAOS chez les jeunes adultes. En particulier ceux adressés au laboratoire du sommeil. Ainsi ceci semble justifier une recherche plus systématique de cette pathologie chez les jeunes adultes souffrant de dépression atypique. Afin de permettre la mise en place de stratégies thérapeutiques adaptées. Mais aussi d’éviter les conséquences négatives associées à la survenue concomitante de ces deux pathologies.

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Ce poster à été réalisé par Julien Coelho, Ilaria Montagni, Jean-Arthur Micoulaud, Pierre Philip, Julie Arsandaux et Christophe Tzourio

L’objectif de ce poster est d’étudier la relation entre la somnolence et l’insomnie vers les symptômes anxieux et dépressifs.

La conclusion : Le sommeil et la santé mentale ont une association transversale. Par contre en longitudinal le sommeil est inversement associé au développement des symptômes dépressifs et n’est pas associé au développement des symptômes anxieux. La stratification sur la symptomatologie à l’inclusion est un élément important à considérer. L’insomnie jouerait un rôle prédisposant tandis que la somnolence jouerait un rôle perpétuant. Aussi à la vue de la complexité de ces relations, les essais interventionnels évaluant l’impact sur la santé mentale d’interventions basées sur le sommeil semblent plus pertinents pour argumenter la causalité.