Dans cet article nous allons parler des nouveautés en matière d’orthèse d’avancée mandibulaire. De la prise en charge pluridisciplinaire et la personnalisation du traitement.
Vous souhaitez améliorer votre hygiène de sommeil ? Rien de plus simple, rendez-vous sur cet article pour découvrir des défis hebdomadaires simples et ludiques à relever.
Introduction sur l’orthèse d’avancée mandibulaire
Isabelle Bonafé et Wojciech Trzepizur les présidents de séances nous présentent le programme et les orateurs. Il y aura quatre présentations dont deux en anglais.
De l’indication au suivi : une approche pluridisciplinaire
Francesca Milano fait sa présentation en anglais. Elle souligne l’importance d’une approche pluridisciplinaire dans la prise en charge. Un orthodontiste pour vérifier le positionnement. L’ORL pour voir l’état des voies respiratoires. Un(e) diététicien(ne) pour perdre du poids. Le pneumologue, le thérapeute myofonctionnel, le neurologue, ils doivent travailler en équipe pour une meilleure prise en charge.
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L’orthèse d’avancée mandibulaire : une médecine dentaire personnalisée
Maria Clotilde Carra nous explique que les personnes qui ont le plus de chance de répondre au traitement par orthèse sont les femmes. Avec un IAH et une IMC inférieur à 30, plutôt jeunes avec une morphologie craniofaciale type palais mous court, rétrognatie. En générale le patient accepte mieux l’orthèse sur mesure que celle préfabriquée. Mais il faut bien identifier le site d’obstruction et le degré de propulsion le plus efficace pour mieux personnaliser l’orthèse. Aussi la parodontie est considérée comme une contrindication des orthèse d’avancée mandibulaire. Par contre on peu en attendre une amélioration du bruxisme.
Ainsi une évaluation du phénotype obstructif du patient (sévérité, risque, réponse au traitement), la gestion des comorbidité, l’adaptation de la stratégie de traitement et le suivi à long terme sont primordiaux dans cette médecine personnalisé.
Le résultat et la perspective du dispositif à moyen et long terme
Marie Marklund nous explique que les patients doivent avoir des indications primaires d’orthèse d’avancée mandibulaire. Et les conserver autant que possible. Ils doivent également faire l’objet d’un suivi rigoureux concernant : les symptômes, les comorbidités, les changements de morsure…
Comment sélectionner les patients éligibles à l’orthèse d’avancée mandibulaire ?
Wojciech Trzepizur présente l’intérêt des test objectifs comme l’endoscopie de sommeil pour déterminer l’efficacité potentielle de l’orthèse. Également des marqueurs disponibles sur les polysomnographies pourraient être de bons indicateurs. Comme par exemple la profondeur des évènements respiratoires et le pincement expiratoire. Il précise également que l’utilisation d’une orthèse d’avancée mandibulaire transitoire (thermoformée) permettent déjà de voir s’il y a une amélioration de l’IAH et des symptômes avant de passer à un dispositif sur mesure. En revanche avec celui-ci, il peut y avoir plus d’effets secondaires et il n’est pas toujours remboursé.