Dans cet article nous allons parler de la communication orale sur l’hypersomnie idiopathique du congrès du sommeil.
Si vous souhaitez améliorer votre hygiène de sommeil avec des défis simples et ludiques à relever chaque semaine vous pouvez consulter cet article.
Introduction
Isabelle Arnulf et L Peter-Derex les présidentes de séances nous présentent le programme de cette communication orale et les différents intervenants. Il y aura huit présentations dans cette séance.
Mesure de l’inertie du sommeil via le psychomotor vigilence task dans l’hypersomnie idiopathique
Elisa Evangelista nous présente une étude qui montre que le psychomotor vigilence task (PVT) est une mesure fiable de l’inertie du sommeil. Cela indépendamment du diagnostic. C’est un test court et bien accepté qui présente un intérêt majeur dans l’hypersomnie idiopathique.
Hypersomnie idiopathique : évaluation des paramètres polysomnographiques 10 ans après le diagnostic
Smaranda Leu-Semenescu présente la première étude PSG « prolongée » répétée après 10 ans d’évolution de la maladie. Ainsi le temps de sommeil subjectif et objectif des patients avec hypersomnie idiopathique diminue avec l’âge. Mais le tableau clinique d’hypersomnolence persiste. Ceci suggère de moduler les critères PSG selon l’âge. En effet le seuil de temps de sommeil total inférieur à 11h manque de sensibilité chez les patients de plus de 40 ans qui pourraient être diagnostiqués tardivement.
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Sommeil de nuit perturbé dans la narcolepsie : de la plainte clinique aux marqueurs objectifs
Lucie Barateau nous explique que la plainte de sommeil de nuit perturbé est très fréquente dans la narcolepsie de type 1. Elle est également associé à la sévérité de la maladie, au WASO (durée d’éveil pendant le temps de sommeil) et la somnolence objective. Cette plainte de sommeil de nuit perturbé s’améliore après un traitement pharmacologique.
Pupillométrie et réponse à la lumière dans l’hypersomnie idiopathique : un nouveau marqueur ?
Héloïse Rach nous explique que la réponse mélanopsinergique semble altérée dans l’hypersomnie idiopathique. Ainsi les hypothèses physiopathologiques sont :
- Anomalies circadiennes
- Anomalies homéostatiques
- Hypothèse hypohistaminergique
Mais il faudrait confirmer ces résultats dans une plus grande population et chercher d’éventuels autres marqueurs. Si cela se confirme dans le futur la luminothérapie pourrait être un traitement novateur de l’hypersomnie idiopathique.
Tomographie par emission de positrons au 18F-fluorodéoxyglucose chez 138 patients atteints du syndrome de Kleine-Levin
Bejamin Dudoignon nous explique qu’on retrouve un hypométabolisme chez 70% des 138 patients hors crises et sans traitement. Aussi les localisations les plus fréquentes sont les aires associatives postérieures et l’hippocampe.
Etude des profils de tension artérielle sur 24h chez les patients avec une hypersomnolence d’origine centrale et chez des témoins
Cloé Dhalluin nous présente une étude dont l’objectif est d’étudier les profils de pression artérielle de patients adultes atteints de narcolepsie de type 1, 2 et d’hypersomnie idiopathique. Et puis elle compare les résultats à un groupe témoin. Alors elle remarque une dysrégulation des profils de pression artérielle sur 24 h. En particulier nocturnes, chez les patients avec une hypersomnolence d’origine centrale par rapport aux témoins. D’autres études sont nécessaires pour étudier ces profils sous traitement éveillant.
L’hypersomnie psychiatrique est elle une réalité polysomnographique
Anne Ladarre nous présente une étude qui montre que la moitié des patients avec trouble de l’humeur se plaignent d’un temps de sommeil total supérieur à 11h. Aussi le temps de latence d’endormissement est compris en 8 et 12 minutes. Il s’agit plus probablement d’hypersomnies psychiatriques de de dépressions comorbides d’hypersomnolence idiopathique.
Sentiment de s’être endormi ou pas durant le Test de Maintien d’Éveil (TME) : prédiction du risque accidentel chez des patients avec trouble du sommeil
Patricia Sagaspe nous présente une étude montrant qu’ne erreur d’appréciation du sentiment de s’être endormi ou pas durant le TME est associée à un risque accru de presque-accident ou d’accident liés à la somnolence. Aussi ces erreurs d’appréciation pourraient renforcer la conscience du risque d’exposition à un accident chez les patients.