Dans cet article nous allons parler de l’impact de la Covid-19 et des confinements sur les troubles du sommeil en France.
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Introduction
Pierre Philip et Sabine Plancoulaine les présidents de séance nous présentent le programme de cette séance. Il y aura sept présentations et orateurs différents.
Sommeil et pandémie une fois ! Prévalence de l’insomnie et habitudes de sommeil durant la 1ère et 2ème vague de SARS-COV-2 en Belgique
Olivier Mairesse nous présente une étude qui montre que la prévalence de l’insomnie est triplée durant la 1ère vague et quadruplée durant la seconde. La mise eu lit et le lever sont plus tardifs. Il y a également un allongement de la latence d’endormissement et une réduction de l’efficience et du temps de sommeil. Aussi ces effets sont indépendants du sexe et de l’âge sauf pour les moins de 24 ans. L’anxiété et dépression dues aux confinement et/ou à la Covid-19 sont indépendants des symptômes d’insomnie, de fatigue et de somnolence sauf chez les personnes positives à la Covid-19 où tous les symptômes sont liés et s’influencent mutuellement.
Rythme veille/sommeil et dépression au cours du confinement pendant la pandémie de Covid-19
Juliette Félician nous présente une étude montrant qu’un point médian du sommeil plus tardif est associé au risque de présence de symptômes dépressifs. Aussi cet effet sur la PHQ-9 serait d’autant plus marqué chez les personnes présentant un chronotype du soir. L’enseignement de cette étude est d’évaluer de manière plus systématique le chronotype et le rythme veille-sommeil des patients en psychiatrie. Et aussi l’importance de rappeler les règles d’hygiène de sommeil.
Impact du confinement dû à la Covid-19 sur le sommeil des enfants préscolaires
Florian Lecuelle présente une étude qui montre que l’impact du confinement sur le sommeil des jeunes enfants ne peut pas être dichotomique car il est plurifactoriel. Aussi il est nécessaire de prendre en considération des paramètres propres à l’environnement. L’identification de sous-groupes de populations plus à risque de développer et de maintenir une insomnie comportementale de l’enfant permettrait de mettre en place une prévention précoce et ciblée en fonction du profil psychosocial et environnemental des familles.
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Relations entre usage des écrans, exposition à la lumière naturelle et sommeil chez les enfants en France pendant le confinement lors de l’épidémie Covid-19
Sabine Plancoulaine présente plusieurs études qui sont difficiles à comparer car elles manquent de données sur la durée de sommeil initiale et portent seulement sur la modification. Aussi l’exposition à la lumière naturelle était d’environ 2h45 mais 90% des enfants vivaient dans des logements avec cour ou jardin. Quant à l’exposition aux écrans elle était d’environ 4h22 par jour dont 3h20 pour les loisirs.
Le sommeil du jeune en période de pandémie de Covid-19
Sylvie Royant-Parola nous présente plusieurs études qui montrent que certains comportements « sommeil » se sont améliorés pendant le confinement. Comme par exemple la dette de sommeil et une somnolence moins marquée. Tandis que d’autres se sont dégradés. Comme par exemple une augmentation du temps passé au lit et l’utilisation des écrans. Aussi les 2 types de confinements n’entrainent pas les mêmes conséquences. Ainsi le 1er confinement a entrainé une augmentation de l’anxiété et la dépression. Alors que la pression est moins marqué lors des confinements suivants. Aussi en limitant la vie nocturne, les horaires de sommeil ont plutôt tendance à se régulariser et se stabiliser d’une façon concomitante de la correction de la dette de sommeil.
Fatigue, dépression et troubles du sommeil : L’expérience du programme KANOPEE durant la crise du Covid-19
Pierre Philip nous présente au travers différentes études l’intérêt d’utiliser l’application KANOPEE pour améliorer son sommeil. En effet l’application doté d’un agent conversationnel (intelligence artificielle) permet de repérer efficacement les plaintes insomniaques. Elle propose également une prise en charge efficace et la population générale l’accepte bien.
Évaluation des plaintes cliniques de sommeil et résultats polysomnographiques à 3 mois post Covid-19
Renaud Tamisier présente plusieurs études montrant une haute prévalence de SAOS peu symptomatique dans cette population non obèse et avec des symptômes respiratoires. Il y a également un impact important des comorbidités dans la sévérité de la forme clinique de Covid-19. Mais cet impact est modifié quand le SAOS est mis dans le modèle. Aussi d’autres résultats sont encore en cours d’analyse.