Impact du sommeil sur les fonctions cognitives

Dans cet article nous allons parler de l’impact du sommeil sur les fonctions cognitives de l’enfant à l’âge adulte.

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Introduction sur l’impact du sommeil sur les fonctions cognitives

Isabelle Jaussent et Géraldine Rauchs les présidentes de séances nous présente le programme et les différents orateurs. Il y aura quatre présentations suivies de quelques questions.

impact fonction cognitive

Troubles du sommeil et cognition/apprentissage chez l’enfant

Sabine Plancoulaine nous explique que le sommeil facilite le rappel d’information quand il suit rapidement l’apprentissage déclaratif ou procédural. C’est-à-dire qu’apprendre juste avant de dormir facilite la mémorisation. Il facilite également l’association de connaissances apprises séparément. L’augmentation des spindles et ripples au cours du sommeil lent est corrélée au rappel après le sommeil. Aussi le sommeil paradoxal améliore la mémoire de travaille et l’apprentissage de nouveaux mots chez le jeune enfant. Ainsi le sommeil a un impact positif sur les fonctions cognitives.

Modulation des liens sommeil – cognition par la réserve cognitive chez la personne âgée

Comme nous venons de le voir, le sommeil améliore les fonctions cognitives. Cependant Géraldine Rauchs nous explique que le sommeil du sujet âgé est altéré et fragmenté. Cela peut avoir un impact négatif sur les fonctions cognitives. Elle se demande quel est le rôle de la réserve cérébrale et cognitive dans ce déclin.

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La réserve cérébrale

Elle est structurale. C’est-à-dire qu’elle fait référence à la taille du cerveau, au nombre de neurones et connexions disponibles.

La réserve cognitive

Elle est dynamique. Et elle se constitue tout au long de la vie. Aussi elle inclut le niveau socio-culturel, les activités professionnelles et de loisir, le lien social…

L’impact d’une faible réserve sur les fonctions cognitives ?

La réserve cognitive peut s’évaluer à l’aide du questionnaire CAQ. Les personnes qui ont un faible score à ce questionnaire ont un déclin cognitif plus rapide et plus important. Il en est de même pour les personnes avec un niveau d’étude bas et une activité professionnelle peu stimulante. En revanche, les sujets âgés qui ont un niveau d’activités cognitives élevé arrivent à maintenir un bon fonctionnement cognitif même lorsque la quantité de sommeil lent profond est faible.

Conséquence des plaintes de sommeil sur le déclin cognitif et la démence

Isabelle Jaussent nous montre plusieurs études qui montrent que l’altération du sommeil (durée, structure, somnolence diurne) pourraient être considéré comme des marqueurs des premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Cependant il est encore difficile de considérer les troubles du sommeil comme un facteur de risque de démence. Certaines études observationnelles démontrent que c’est le cas mais elle ne permettent pas de savoir si les perturbations du sommeil sont des marqueurs de stade précoce ou la conséquence d’un déclin cognitif précoce. C’est un peu comme l’œuf et la poule, lequel provoque l’autre. Est-ce le mauvais sommeil qui a un impact négatif sur les fonctions cognitives ou est-ce le déclin cognitif qui a un impact négatif sur le sommeil.

Association entre la durée de sommeil à 50, 60 et 70 ans et le risque de démence

Séverine Sabia nous réexplique l’histoire de l’œuf et la poule avec l’hypothèse bidirectionnelle. En effet la privation de sommeil à un impact délétère avec l’accumulation de la peptide Aβ et le déficit cognitif. Ils sont tous deux impliqués dans la maladie d’Alzheimer. Aussi le dépôt de plaques Amyloïdes est associé à un sommeil dégradé via un dérèglement du rythme circadien et un impact direct sur les régions cérébrales régulant le sommeil. En d’autres termes c’est le serpent qui se mord la queue. Les futures études devront inclurent un plus grand nombre de patients dormant plus de 8 ou 9h. Et étudier le rôle des différentes caractéristiques du sommeil mais également du rythme circadien tout au long de la pathogénèse de la démence.

Conclusion sur l’impact du sommeil sur les fonctions cognitives

En effet il faudra d’autres études pour confirmer cette hypothèse bidirectionnelle. Mais quoi qu’il en soit plus on avance dans l’âge plus les problèmes de sommeil sont important à prendre en considération. Tout comme les autres facteurs de risque associés à la démence.

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