Dans cet atelier organisé par Löwenstein Medical nous abordons les solutions de télésuivi qui connait aujourd’hui un essor considérable. A cause de ce contexte actuel particulier, nous entrons dans une ère de grands changement. Ainsi les outils numérique sont au cœur de ce changement et le milieu médical n’échappe pas à ces nouveaux enjeux.
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Du rapport conventionnel de thérapie aux solutions de télésuivi
Dany Jaffuel ouvre la séance en nous rappelant que l’on ne traite pas un IAH (index d’apnée/hypopnée) mais que l’on traite un patient avec des symptômes. C’est pourquoi même si ces données de suivi (IAH, courbe de niveau, pression…) sont importantes, elle ne sont toutefois pas suffisantes. Ainsi la solution de télésuivi optimale qui verra le jour dans quelques années tiendra également compte des symptômes et du ressenti du patient.
Il souligne ensuite que le codage du médecin prescripteur est différent du codage de la machine. Le médecin peut déterminer sa prescription en fonction des recommandations française ou américaine mais cela ne correspond pas au codage de la machine. De même chaque machine, en fonction de son constructeur va coder différemment. Il convient donc d’une bonne communication entre le médecin prescripteur, le prestataire de l’appareil et le patient. Mais aussi un bon suivi pour vérifier la bonne mise en place du traitement. Ce lien tripartite doit rester le plus étroit possible malgré le télésuivi.
La machine collecte un certain nombre de données et les envoie au médecin prescripteur qui se charge d’analyser ces résultats et de faire le point avec le patient si une correction est nécessaire ou non. Mais ces seules données de télésuivi ne valent pas pour diagnostic. Il convient au prescripteur de s’assurer de l’amélioration des symptômes du patient. La machine améliore-t-elle la somnolence, la fatigue diurne, y a t’il des problèmes de bouche sèche, la correction des apnées obstructives ne révèle-t-elle pas des apnées centrales… La machine va révéler un certain nombre d’alertes en fonction de ses paramétrages. Ces solutions de télésuivi qui seront transmises au prescripteur, à lui de les analyser et de les vérifier.
Les patients peuvent également suivre certaines données sur leur smartphone à l’aide d’une application. La transmission de ces données favorise l’échange et permet un suivi à distance. Toutefois en cas de persistance des symptômes, un nouvel examen clinique est recommandé. Il permettra de collecter d’autres données complémentaires qui affineront le diagnostic par le biais d’examens complémentaire et/ou une nouvelle polysomnographie.
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Les cas cliniques
Les Dr Carole Philippe et Jean-Pierre Baroin exposent différents cas cliniques pour illustrer le propos ci-dessus.
Les avantages des solutions de télésuivi
- L’accès aux données machines sans la présence physique du patient au cabinet
- La disponibilité en temps réel de la majeure partie des informations importantes
- Permettrait l’identification précoce des patients en échec ou à risque d’échec du traitement
- La possibilité de changer les réglages et de suivre ses effets à distances
- Assurer la continuité des soins en limitant les risque de contamination
- Une facilité de suivi des patients « actifs » ou peu mobilisables
La digitalisation est-elle incontournable?
Avec la situation actuelle je pense que ces solutions de télésuivi sont une bonne alternative. Même au-delà de l’aspect médical. Moins de déplacement égal moins de pollution. Cependant ces solutions peuvent et doivent encore être améliorées afin d’inclure les symptômes du patient.
Merci Löwenstein médical pour cet atelier très intéressant.