Sommeil et muscles respiratoires

Dans cet article nous allons aborder l’influence du sommeil sur les muscles respiratoires et la respiration. Il s’agit de l’avant dernier symposium de la deuxième journée du congrès du sommeil.

Pour améliorer votre hygiène de vie de manière ludique en relevant des défis hebdomadaire rendez-vous sur cet article.

Introduction sommeil et muscles respiratoires

Stéphania Redolfi la présidente de séance nous présente les différents orateurs ainsi que leurs présentations à suivre.

  • Privation de sommeil et endurance respiratoire
  • Respiration au cours du sommeil dans la BPCO et exacerbations
  • Apnées et performance à l’effort

Privation de sommeil et endurance respiratoire

Privation de sommeil et endurance respiratoire

Christophe Rault nous présente différentes études concernant les effets de la privation de sommeil sur les muscles respiratoires. Dans les différentes études présentées il s’avère que certaines personnes sont dites résistantes. C’est-à-dire que la privation de sommeil n’influence pas leur capacité respiratoire. Cependant chez la plupart des sujets la capacité respiratoire se trouve diminuée significativement après une privation de sommeil.

Respiration au cours du sommeil dans la BPCO et exacerbations

Respiration au cours du sommeil dans la BPCO et exacerbations

Léo Grassion nous présente la respiration au cours du sommeil dans la BPCO. La BPCO est une brochopneumopathie chronique obstructive. C’est également une maladie caractérisée par des symptômes respiratoires persistants. Comme par exemple des dyspnées, de la toux ou des expectorations. C’est aussi une obstruction des voies respiratoires secondaires le plus souvent liée au tabagisme. Les patients atteints de BPCO présentent une dégradation de leur état respiratoire ponctué par des exacerbations. C’est-à-dire une aggravation aigue des symptômes nécessitant la mise en place d’un traitement d’urgence et pouvant entrainer la mort. La BPCO est actuellement la 4ème cause de décès dans le monde.

La plupart des patients atteints de BPCO ne bénéficient pas d’un sommeil de bonne qualité. Dans l’étude qu’il présente, certains patients activent les muscles accessoires du cou à l’inspiration. C’est une sorte de compensation. Certains l’active pendant le sommeil profond uniquement, d’autres maintiennent cette activation pendant le sommeil paradoxal également. Tandis que d’autres encore ne l’activent pas du tout. Par contre les patients qui maintiennent cette activité compensatoire pendant le sommeil profond et paradoxal sont plus sujet à des exacerbations. Ce sont les patients qui pourraient être mis sous ventilation autoasservie pour limiter ou empêcher cette compensation des muscles du cou. Il conviendra de poursuivre cette étude avec des électrodes également placés sur les muscles du coup expiratoire et sur l’abdomen afin d’étudier d’autres mécanisme compensatoire et la corrélation entre le risque d’exacerbation pour compléter ces résultats.

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Apnées et performance à l’effort (sommeil et muscles respiratoires)

Apnées et performance à l’effort

Samuel Vergès nous présente différentes méta analyses réalisées à partir de données existantes dans la littérature concernant la performance à l’effort dans le cadre d’apnée du sommeil.

Les recommandations de l’OMS concernant l’activité physique sont de 150 minutes par semaine d’activité physique modérée ou 75 minutes par semaine d’activité physique intense. Même les sessions d’au moins 10 minutes comptes.

Les patients atteints d’apnée du sommeil ont un moyenne de 5388 pas par jour. De même les patients atteints de maladies coronariennes ou de BPCO sont à environ 5100 pas par jour. Cela correspond à une faible activité comparativement au 10 000 pas recommandés par jour.

Un réentrainement à l’effort par de l’exercice physique régulier entraine une diminution de l’IAH (indice d’apnée hypopnée) de 32 %. Il y a également une amélioration de la somnolence et de la VO2 sans variation de poids. Ces résultats ne sont donc pas liés à une perte de poids. Reste à déterminer quel mécanisme engendre ces résultats comme par exemple la diminution de masse grasse au niveau du cou ou l’amélioration du fluid shift. La mesure de l’activité physique, l’évaluation à l’effort et le réentrainement à l’effort font partie de la prise en charge multidisciplinaire du SAS.

Conclusion

L’activité physique permet une amélioration des muscles respiratoires qui permettent un meilleur sommeil.

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