Insomnie et hypersomnie chez l’enfant

Dans cet article nous allons parler d’insomnie et d’hypersomnie chez l’enfant. Il s’agit d’une conférence un peu particulière, disons plutôt un workshop. C’est-à-dire que plusieurs cas cliniques sont présentés. Et l’auditoire doit voter oui ou non sur les hypothèses énoncées.

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Introduction

Carmen Schröder et et Michel Lecendreux les présidents de séance nous expliquent le fonctionnement de la séance. Plusieurs orateurs viendront exposer des cas cliniques d’insomnie et hypersomnie chez l’enfant et émettront des hypothèses. La salle doit voter pour manifester un accord ou un désaccord avec l’hypothèse annoncée.

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Premier cas d’insomnie, hypersomnie chez l’enfant

Michel Lecendreux nous présente le premier cas clinique. La présentation de ce cas lui permet de conclure sur un certain nombre de points. Il souligne l’importance du repérage et de la prise en compte de l’aspect rapide d’installation de la somnolence diurne et de sa persistance au cours du temps. Aussi l’intérêt de la PSG/TILE et du dosage de l’orexine/hypocrétine chez un enfant somnolent. Même avec un symptomatologie incomplète de la narcolepsie. C’est-à-dire même s’il ne présente pas tous les symptômes de la narcolepsie.

Deuxième cas

Eric Konofal nous présente le deuxième cas clinique. Il s’agit d’un jeune homme dont l’évaluation clinique est compliquée. En effet les différents examens réalisées ne révèlent pas franchement de diagnostique. Il essayera plusieurs traitements et associations de traitements, sans grand succès. Il est donc très difficile de se prononcer sur une éventuelle narcolepsie dans son cas.

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Troisième cas d’insomnie, hypersomnie chez l’enfant

Stéphanie Bioulac présente le cas d’une jeune adolescente. Elle a un retard de phase. C’est-à-dire qu’elle met longtemps à s’endormir. On lui diagnostique également un TDAH (présentation inattentive). C’est plus fréquent chez les filles. Les retard de phase et les troubles de l’apprentissage sont plus fréquents chez les sujets TDAH. L’examen TILE n’est pas strictement pathologique. Il faut donc dans ce cas ne pas négliger le sous groupe TDAH somnolent.

Quatrième cas

Patricia Franco le cas d’un jeune garçon pris en charge pour un SAOS par PPC. Malgré une bonne observance de la PPC la somnolence diurne persiste. Il convient alors de prendre en compte les formes lentes de narcolepsie, ce qui était le cas pour lui. Les courbes de croissance et de poids sont importantes à surveiller. Une fois traité pour sa narcolepsie ça s’arrange pour lui. Mais malheureusement la PPC augmente le risque sur le massif facial lorsqu’elle est utilisée très tôt et qu’on en peut pas l’arrêter car le patient en a besoin.

Cinquième cas d’insomnie, hypersomnie chez l’enfant

Carmen Schröder présente le cas d’une petite fille qui a une latence d’endormissement très longue. Elle est également autiste avec TDAH et déficience intellectuelle. Aussi le temps de sommeil total est bien inférieur à ce qui est recommandé pour son âge. Elle est d’abord traité par mélatonine à libération immédiate, ce qui ne fonctionne pas du tout. Puis par mélatonine à diffusion lente ce qui améliore le sommeil. On lui augmente ensuite la dose pour un résultat optimal. Également, elle est moins agitée pendant la journée.

Conclusion

Il y a parfois des cas qui sont difficiles à diagnostiquer et pour lesquels il faut sortir du cadre du protocole de prise en charge pour essayer différentes choses, jusqu’à trouver ce qui convient le mieux au patient.

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