Parasomnies et syndrome des jambes sans repos

Dans cet article nous allons parler de la conférence sur les parasomnies et du syndrome des jambes sans repos du congrès du sommeil. Nous aurons quatre présentations pour développer ce sujet.

Pour améliorer votre hygiène de sommeil de manière ludique en relevant un défi chaque semaine rendez-vous sur cet article.

Introduction sur les parasomnies et le syndrome des jambes sans repos

J. Raba-Hubbio et R. Lopez les présidents de séances nous annoncent quatre présentations. Premièrement l’apport de la vidéosomnographie. Deuxièmement les parasomnies comorbides dans la narcolepsie et l’hypersomnie idiopathique. Troisièmement l’implication du système nerveux autonome dans la physiopathologie des parasomnies du sommeil lent profond. Et dernièrement le rêve lucide comme modèle d’accès direct aux émotions du sommeil paradoxal.

parasomnie jambes sans repos

Apport de la vidéosomnographie pour le diagnostique et l’évalutation de la réponse thérapeutique dans les parasomnies du sommeil lent

Régis Lopez nous présentation le matériel utilisé pour faire des vidéosomnographies. Il s’agit de caméra infra rouges qui permettent de filmer de nuit et qui ne se déclenche qu’en cas de mouvement du patient. Cela permet d’analyser uniquement les épisodes parasomniaques et de les dénombrer. Ainsi, cela permet également de vérifier que le traitement diminue bien le nombre d’épisode, ce qui démontre son efficacité.

Ce qu’il faut retenir c’est que c’est une méthode facile à mettre en œuvre qui aide au diagnostic. Elle permet de mesurer la sévérité de la parasomnie et la réponse au traitement proposé.

Parasomnies comorbides dans la narcolepsie et l’hypersomnie idiopathique

Smaranda Leu-Semenescu nous présente une étude visant à établir une fréquences, des déterminants et l’impact clinique des parasomnies du sommeil lent et paradoxal dans les hypersomnies centrales. Ce sont d’autres parasomnies tout comme le syndrome des jambes sans repos.

Cette étude lui permet de conclure que les parasomnies en sommeil lent sont rares, à l’exception du somnambulisme alimentaire dans la narcolepsie de type 1. Aussi que les parasomnies en sommeil paradoxal sont plus fréquentes comparées aux contrôles et encore plus fréquentes dans la narcolepsie de type 1 comparé à la narcolepsie de type 2. La plupart des données attendues et les données de la littérature sont similaires. Mais validées avec une plus large cohorte.

Les nouvelles données qui en ressortent sont que le trouble du comportement en sommeil paradoxal est deux fois plus fréquents chez l’homme dans la narcolepsie de type 1. Aussi que les parasomnies en sommeil paradoxal sont associées à la dépression et aux traitements antidépresseurs. Par contre, à l’exception des hallucinations hypnagogiques, aucune parasomnie n’est corrélée à la somnolence diurne.

Notre e-book “Tout ce que vous devez savoir pour un sommeil optimal”

Une vidéo conférence d’une heure “Identifier l’origine des coups de fatigue et retrouver sa pleine énergie”

Un bon de réduction de 5 € sur toute la boutique sans limite de durée.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

Implication du système nerveux autonome dans la physiopathologie des parasomnies du sommeil lent profond : réactivité et variabilité cardiaque

Régis Lopez présente une étude qui a examiné le comportement du système nerveux autonome en analysant la réactivité et la variabilité cardiaque. Les résultats vont à l’encontre de ce qu’ils imaginaient au départ. Mais ils confirment tout de même une activation sympathique au cours des éveils en sommeil lent profond uniquement en cas d’épisode parasomniaque. En effet lors d’éveils non suivis d’épisode parasomniaque l’activation cardiaque n’est pas aussi marquée. Il y a également une absence d’activation sympathique en sommeil lent profond chez les patients souffrant de parasomnies par rapport aux groupes témoin. Aussi il y a une diminution du tonus sympathique et une augmentation du tonus parasympathique juste avant les épisodes parasomniaques.

Le rêve lucide comme modèle d’accès direct aux émotions du sommeil paradoxal

Alix Romier présente le rêve lucide comme modèle d’accès aux émotions en sommeil paradoxal. Cet article présente le sujet de manière plus approfondie.. Au cours d’une même période de sommeil paradoxal un rêve peut être positif et négatif. Cela change plutôt rapidement d’ailleurs. Cette alternance nous éviterait de faire des cauchemars. En tout cas elle joue un rôle important dans la régulation émotionnelle diurne. C’est-à-dire que nos rêves la nuit nous aide à réguler nos émotions en journée.

Distorsion temporelle dans la perception et la production du rythme chez les personnes avec trouble du comportement en sommeil paradoxal idiopathique

Valérie Cochen de Cock nous explique que le trouble du comportement en sommeil paradoxal idiopathique (TCSPi) semble être une prédicteur de la maladie de Parkinson. Cependant ce trouble n’est pas présent chez tous les patients. D’autre marqueurs précoces sont donc nécessaires pour déterminer si une personne développera une maladie de Parkinson ou non. Les patients Parkinsoniens souffrent de troubles de perception et de production du rythme également. Ainsi ces troubles peuvent être facilement détectés. Il suffit de faire réaliser des tâches simples sur tablette. Ils permettraient de détecter de futures maladies de Parkinson. L’atteinte de ces troubles est également corrélée avec d’autres marqueurs précoces de la maladie de Parkinson.

La perte du goût dans le trouble comportemental en sommeil paradoxal idiopathique et la maladie de Parkinson

Saba Al-Youssef teste la perte de goût dans 3 groupe de personnes avec le test Taste Strips. Un groupe contrôle sain, un groupe de patient ayant des troubles du comportement en sommeil paradoxal idiopathique (TCSPi) et un troisième groupe de patients atteints de la maladie de Parkinson. Les résultats du groupe TCSPi sont similaires au groupe de Parkinsoniens. Tandis que le groupe contrôle a de meilleurs résultats. Elle conclut en disant que la perte de goût est un signe précoce de la maladie de Parkinson.

Impact des activités non-motrices sur la parasomnie des jambes sans repos

Sofiène Chenini présente une étude qui démontre que plus d’un tiers des patients avec un SJSR idiopathique ont une diminution de leurs symptômes lors de tâches non motrices. Chez ces personnes les symptômes sont moins sévères. Les principales activités rapportées sont la lecteur et l’ordinateur. Après une tâche cognitive soutenue (BART), dans des conditions standardisées, la diminution des symptômes est objectivée. En effet, un tiers des patients, qui à la base ne rapportaient pas de baisse d’impatiences au quotidien, ont eu une baisse des symptômes pendant l’activité cognitive soutenue (BART).

Un traitement innovant pour le syndrome des jambes sans repos pharmaco-résistant : la stimulation non-invasive du nerf vague

Sarah Hartley présente une étude pilote. Elle stimule le nerf vague de patients atteints de cette parasomnie du syndrome des jambes sans repos de manière non invasive par voie trans-auriculaire. Ils installent une électrode imprimée en 3D sur mesure à l’oreille du patient. Ainsi ils mesurent l’efficacité de stimulation sur l’EEG. Ils font donc 8 séances d’une heure pour cette étude. Cette stimulation apporte une amélioration subjective sur les symptômes, la qualité de vie et les symptômes anxieux et dépressifs. Aussi ils ont programmé une étude randomisée en double aveugle pour cette année 2022.

Conclusion sur les parasomnies et syndrome des jambes sans repos

Cette communication oral montre bien l’évolution de la recherche dans les parasomnies avec l’apparition d’indicateurs permettant des diagnostics précoces de ces parasomnies. Aussi nous le savons, plus le diagnostic est précoce plus la prise en charge et précoce et permet de prévenir l’apparitions de symptômes.

Laisser un commentaire