Sommeil l’antidote de la dépression?

Dans cet article nous allons parler du sommeil comme antidote de la dépression. Peut-il être une solution pour lutter contre la dépression? Quelles autres solutions?

Vous pouvez consulter également cet article si vous souhaitez améliorer votre hygiène de sommeil avec un nouveau défi simple et ludique chaque semaine.

Introduction

Pierre-Alexis Geoffroy et V. Fabre, les présidents de séances nous accueillent à ce symposium passionnant avec trois conférences qui tentent de répondre à cette question. Premièrement, Laura Palagini nous expliquera en quoi les altérations du sommeil jouent comme marqueurs et biomarqueurs de la dépression. Deuxièmement Pierre-Alexis Geoffroy nous présentera XXX. Troisièmement, Carmen Schröder tentera de nous montrer si les troubles du sommeil de l’enfant peuvent être prédictifs de dépression à l’âge adulte.

Sommeil dépression

Ce que les altérations du sommeil jouent comme marqueurs et biomarqueurs de la dépression

Laura Palagini commence par présenter une étude qui montre que la dysrégulation du sommeil paradoxal semble constituer un trait ou un marqueur de vulnérabilité de la dépression. Elle augmente le risque d’apparition, de récidive et de rechute et en modifiant la réponse au traitement de la dépression. Les altérations du sommeil paradoxal ne semblent pas être strictement spécifiques de la dépression, mais pourraient jouer un rôle également dans d’autres troubles psychiatriques.

Également les troubles du sommeil circadien et la dépression ont en commun une altération de la sécrétion de mélatonine. Cibler l’insomnie et les troubles du sommeil circadien peut permettre des mesures préventives et une intervention de traitement, tôt dans le processus de la maladie.

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Comment traiter la dépression par des stratégies ciblant le sommeil et le rythmes biologiques ?

Les troubles de l’humeur provoquent des troubles des rythmes circadiens et les troubles des rythmes circadiens provoquent les troubles de l’humeur. C’est à la fois une conséquence mais aussi une cause. C’est le serpent qui se mord la queue comme on dit. En d’autres termes, un cercle vicieux. Heureusement il y a des chronothérapies pour agir sur les troubles des rythmes biologiques. Par exemple la thérapie d’éveil, la mélatonine, la luminothérapie et la thérapie par l’obscurité.

La luminothérapie a un niveau de preuve de plus en plus important grâce aux études qui sont menées. Elle peut être utilisée en première intention pour les dépression modérées à sévères. Mais aussi en combinaison avec un antidépresseur pour maximiser le taux de réponse. Cependant il y a encore beaucoup de recherches à faire pour personnaliser et optimiser la prescription. La mélatonine est intéressante pour prévenir les rechutes ou les récidives lors de plainte d’insomnie ou d’un syndrome de retard de phase.

Les altérations du sommeil chez l’enfant peuvent-elles conduire à la dépression ?

Carmen Schröder nous explique qu’il y a assez peu d’études sur le sujet. Aussi l’expression de la dépression chez l’enfant est différente de son expression chez les adultes ou les adolescents. Le lien de plus en plus étudié est le lien entre, les troubles du sommeil et les rythmes circadiens d’une part, et les troubles de l’humeur et leur expression d’autre part. Il reste encore beaucoup à faire sur ce sujet.

Les chronothérapies chez l’enfant sont également les restructuration des rythmes veille-sommeil ainsi que la mélatonine. Pour la luminothérapie une étude est à venir. Nous en saurons peut-être plus au prochain congrès.

Conclusion

Il y a encore beaucoup de choses à mettre en évidence pour préciser le lien entre le sommeil et la dépression. Mais les premières recherches montrent un lien important. D’où l’importance de prendre aux sérieux les troubles du sommeil et de l’humeur et de réagir au plus tôt. En d’autres termes, ne pas mettre sous le tapis et laisser trainer les choses, s’aggraver les troubles.

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