SAS, Hypoxie et AVC

Dans cet article nous allons parler du lien entre SAS, Hypoxie et AVC pour tenter de prédire le risque d’AVC.

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Introduction

Frédéric Gagnadoux et Sandrine Launois les présidents de séance nous présente le contenu de ce symposium. Un petit temps d’échange suivra les 4 présentations.

sas et avc

Prédire le risque d’AVC au diagnostic de SAS

Frédéric Gagnadoux, le premier orateur, commence par nous présenter les chiffres de l’AVC. Il s’agit de la 2ème cause de décès et la 3ème cause d’handicape chez l’adulte. L’enjeu est donc de taille. Ainsi le risque d’AVC est 2 x plus important chez les patients apnéiques. Car le SAS est associé aux principaux facteurs de risques d’AVC (Hypertension artérielle, fibrillation auriculaire). Aussi la charge hypoxique et la variabilité de la fréquence cardiaque pourraient contribuer à identifier les patients SAS à haut risque d’AVC. Cela peut se réaliser grâce à une oxymétrie de pouls nocturne. Toutefois les résultats des études qu’ils présentent méritent d’être répliqués sur d’autre cohortes.

L’effet de l’âge et du genre sur le risque d’AVC du patient SAS

Frédéric Roche nous explique l’inégalité entre les hommes et les femmes concernant le risque d’AVC. La mortalité par AVC est plus importante chez les femmes et augmente d’1% de plus par an que chez l’homme. Aussi l’hypertension et la fibrillation auriculaire, qui sont des facteurs de risque d’AVC, sont plus fréquents chez les femmes.

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Phénotype ventilatoires d’apnée du sommeil post-AVC

Sébastien Baillieul nous informe de la recommandation de dépister un SAS après un AVC si cela est possible. Car un SAS non traité augmente considérablement le risque d’AVC. Malheureusement, en pratique, cette recommandation est rarement appliquée. C’est un peu le même problème de l’œuf et la poule. C’est-à-dire qui était là avant, l’AVC ou le SAS. Aussi il met en avant l’importance de mettre en place un nouveau parcours de soin avec plus de communication entre les différents professionnels.

SAS et AVC : agenda de recherche

La présentation de Claudio Bassetti est en anglais. Je vais donc avoir du mal à la résumer. En gros il propose d’étudier sur une large population l’effet de la PPC sur le risque d’AVC. Aussi de comparer les personnes avec une bonne observance au traitement et ceux qui pas ou moins observant. Également de diagnostiquer un SAS chez les patients avec AVC, avec de nouvelles approches (charge hypoxique, couplage cardiopulmonaire…) et des analyses de clusters.

Conclusion

Le phénotypage des patients est très important pour mieux prédire les risques d’AVC. Aussi la recherche d’un SAS post AVC devrait se systématiser. Mais des études complémentaires restent nécessaires pour déterminer les liens de cause à effet et les marqueurs prédictifs plus certains.

Congrès du sommeil.

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