Les besoins en sommeil sont différents en fonction des âges des enfants. Mais ils sont aussi différents d’une personne à une autre dans la même tranche d’âge. Dans la nature nous ne sommes pas tous égaux et chaque enfant à des besoins différents même si nous présentons tout de même de grandes similitudes. Il convient de bien identifier ses besoins, surtout si l’enfant présente des signes de fatigue. Bien connaitre et comprendre les besoins de notre enfant permet de corriger une situation à risque.
Il y a beaucoup de facteurs qui influence la qualité du sommeil, comme l’environnement (température de la chambre, état de la literie, bruit et surtout la lumière), l’alimentation (viande rouge le soir, mauvais équilibrage…) mais aussi non émotions (colère, frustration…) ou encore nos rythme de vie infernaux et horaires en permanence décalés. Je ne rentrerais pas dans les détails dans cet article le sujet est bien trop vaste. J’en parle déjà beaucoup sur le site. Ici nous analyserons les besoins en sommeil des enfants en fonction de leur âge et de leur chronotype. Je pars du principe que vous avez déjà agi sur tous ces facteurs.
Vous pouvez également consulter cet article sur les besoins en sommeil en fonction de l’âge.
Le chronotype
Voyons quelques définitions de bases pour évaluer le chronotype de notre enfant et déterminer ses besoins en sommeil :
Court dormeur : peut avoir un temps total de sommeil inférieur à la moyenne sans que ça n’entraine de fatigue diurne.
Moyen : a besoin d’un temps total de sommeil normal
Long dormeur : il lui faut un temps total de sommeil supérieur à la moyenne pour ne pas présenter de signe de fatigue diurne.
A avance de phase : se sont les couches tôt / lève tôt
A retard de phase : se sont les couches tard / lève tard (souvent les adolescent)
Evaluation
Pour les enfants jeunes dont il est encore difficile d’étudier le comportement, on se réfère aux parents. Par exemple deux parents courts dormeur à retard de phase ne feront pas un enfant long dormeur à avance de phase. Il faut trouver un juste milieu. En cas de doute, la tenue d’un agenda du sommeil peut permettre d’avoir des données d’analyse. Notez le temps de sommeil et les horaires de chaque période de repos (nuit, siestes…). Puis évaluez, au ressenti, le degré de fatigue. Si votre enfant est plus âgé, vous pouvez remplir avec lui le questionnaire de l’échelle d’Epworth. Vous pourrez évaluer son niveau de somnolence/fatigue diurne.
Les besoins en sommeil de l’enfant et adolescent
Ce tableau est indicatif et il peut y avoir des variations mais voici les besoins tels qu’énoncés par la « national sleep foundation ». Alors comment analyser ce tableau des besoins en sommeil des enfants.
Si l’enfant à un temps de sommeil inferieur au besoin de sa catégorie. Il y a peut-être une erreur sur la catégorie ou l’analyse du chronotype s’il ne ressent pas de fatigue. Si vous le trouvez fatigué ou si vous avez déterminé avec l’échelle d’Epworth que son niveau de fatigue/somnolence est trop élevé. Il faut corriger le problème et augmenter le temps de sommeil.
Si l’enfant à un temps de sommeil supérieur ou égal au besoin de sa catégorie, mais qu’il est encore fatigué, on peut chercher une pathologie comme : apnée du sommeil, narcolepsie, paralysie du sommeil, cauchemars. Autrement dit, une pathologie qui diminue la qualité du sommeil. Voici quelques indications complémentaires pour vous aider à identifier la pathologie.
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Identifier les pathologies
L’apnée : Les signes de l’apnée sont fatigue diurne, transpiration nocturne excessive, coloration de la paupière en rouge, cernes bruns sous les yeux, bouche sèche et pâteuse qui indique une respiration buccale et non nasale, ronflements, perte de mémoire, désorienté…
La narcolepsie : Temps total de sommeil au-dessus de la moyenne, s’endort n’importe ou sans contrôle. Aussi des moments d’émotion forte comme la colère, la joie, la surprise, peuvent provoquer des cataplexies (perte brutale du tonus musculaire pouvant aller jusqu’à la chute). Les cataplexies ne sont pas systématiques dans la narcolepsie mais il convient de surveiller ses moments d’émotion en cas de doute.
Cauchemars : Les personnes qui font un cauchemar sont facilement et rapidement alerte après un épisode et son capable de raconter avec précisions le cauchemar en fonction de son âge et niveau de parole bien entendu. En tout cas il à pleine conscience de ce qui vient de se passer. Il survient pendant le sommeil paradoxal (rêve)
Terreur nocturne/somnambulisme : Cela survient plutôt pendant le sommeil profond ce qui explique que la personne est désorientée et ne peut pas vraiment exprimer ce qui lui arrive.
Le seul moyen de savoir s’il souffre d’une de ces pathologies est de faire une polysomnographie pour en être sure. Mais cet examen peut être inquiétant pour de jeunes enfants et vous pouvez déjà filmer son sommeil pour vous faire une idée de son comportement nocturne.
Pour aller plus loin les besoins en sommeil des enfants
Si vous avez éliminez toutes les pistes de pathologie. Que vous avez déterminé avec précision le profil de votre enfant mais qu’il refuse de dormir. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez des techniques pour améliorer son sommeil. Vous pourrez, avec les techniques décrites dans cet article, agir sur son chronotype. Et enfin trouver un rythme de sommeil qui convient à toute la famille.