De la physiologie à la physiopathologie

Dans cet article nous allons parler de la quatrième communication orale du congrès du sommeil sur la thématique de la physiologie à la physiopathologie.

Pour améliorer votre hygiène de sommeil vous pouvez consulter cet article qui présente des défis ludiques à relever chaque semaine.

Introduction de la physiologie à la physiopathologie

Patrice Bourgin et Armelle Rancillac les président de séance nous présentent les orateurs de cette communication orale. Elle comprend sept présentations rapides.

physiopathologie

Effet d’une sieste sur les réponses physiologiques et les performances des basketteurs de haut niveau

Maher Souabni nous présente une étude qui montre l’intérêt d’un sieste pour les basketteurs de haut niveau. En effet la sieste a amélioré les réponses physiologiques et la somnolence diurne. Mais elle a aussi améliorer les performances offensives et défensives, la puissance des membres supérieurs et l’adresse au ti au panier. La sieste limite la physiopathologie.

La tachypsychie chez le jeune sujet sain est influencée par la pression de sommeil mais pas par l’exposition lumineuse

Raphaëlle Glacet nous présente une étude qui montre que la tachypsychie augmente en fonction du temps passé en privation de sommeil. Par contre il n’y a pas d’effet significatif d’une exposition à une lumière blanche enrichie en bleu.

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Trouble dissociatif lié au sommeil (physiopathologie)

Régis Lopez nous présente une série de huit cas qui permettent de faire des propositions de critères diagnostiques de ce trouble. Il propose comme critères diagnostics : qu’il y ait des épisodes de type dissociatif qui surviennent au cours de la période de sommeil. Et puis au moins l’un des cas suivants : épisodes long (parfois plus d’1h), des épisodes qui surviennent au moment du coucher, des blessure auto infligées, des symptômes dissociatifs la journée et une amnésie. Voilà de quoi aider à la classification de cette physiopathologie.

L’apprentissage des nouvelles associations pendant le sommeil peut être implicitement transmis à l’éveil et généraliser entre modalités sensorielles

Mathieu Koroma nous propose d’apprendre le japonais par association en dormant. Il fait écouter pendant différentes phases du sommeil, le bruit d’un chien qui aboie et le nom chien en japonais. Ainsi au réveil il montre aux participants une image de cloche et de chien. Il fait écouter le nom chien en japonais et demande à quelle image ce mot correspond. Ainsi il ressort de cette étude que le transfert des associations du sommeil lent à l’éveil est implicite et généralisable entre modalité sensorielles. Et aussi que les ondes lentes frontales sont un marqueur neural de l’apprentissage en sommeil lent. Par contre la question du transfert de l’apprentissage en sommeil paradoxal reste ouverte.

Trajectoire de sommeil entre 1 et 5,5 ans et facteurs précoces associés au sein d’une cohorte de naissance française

Sabine Plancoulaine nous présente l’étude de Mihyeon Kim. Les réveils nocturnes sont très fréquents à 1 an et diminuent avec l’âge. Par contre il y a des difficultés d’endormissement plutôt autour de 2 à 3 ans. Aussi certains enfants on de fortes modifications de leur sommeil entre 1 et 2 ans. Elles sont non liées à une physiopathologie.

Trajectoires de la durée et des horaires du sommeil avant la démence

Clémence Cavaillès présente cette étude longitudinale sur 14 ans de suivi. Les patients se couchent de plus en plus tôt dans les 8 dernières années précédant la démence. Aussi ils se lèvent de plus en plus tard dans les 6 années précédant le démence. Ainsi la longue durée de sommeil et l’heure de coucher précoce sont des facteurs associés à la démence au moins 12 ans avant la démence.

Etude comparative rétrospective des caractéristiques des fuseaux de sommeil des sujets de 75 ans et plus

Bastien Poirson nous explique que les fuseaux de sommeil des 75 ans et plus ont une topographie centro-frontale prédominante. Aussi les fréquences moyennes se situent entre 11 et 13 Hz et plus généralement inférieures à 12,5 Hz. La densité maximale de ces fuseaux est en sommeil lent léger. Ils sont également très sensibles à la consommation de benzodiazépines.

Conclusion de la physiologie à la physiopathologie

La physiologie du sommeil est très importante à étudier afin d’éviter les troubles menant à une physiopathologie.

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