Nouvelles données en médecine du sommeil : valeur et impacts ?

Dans cet article nous allons aborder les nouvelles données en médecine du sommeil. Resmed organise ce symposium.

Pour améliorer votre hygiène de sommeil de manière simple et ludique en relevant chaque semaine un nouveau défi rendez-vous sur cet article.

Introduction (données en médecine du sommeil)

Jean-Claude Meurice le président de séance nous explique le programme de ce symposium. Il y aura deux présentations pendant ce symposium. Une discussion suivra également ces présentations.

données en médecine du sommeil

L’orthèse d’avancée mandibulaire et facteurs prédictifs de succès (quelles données en médecine du sommeil)

Les mécanismes

Guillaume Buiret commence par présenter les principaux mécanisme des orthèses d’avancée mandibulaire. Elle augmente le diamètre antéro-postérieur et antérolatéral de l’espace rétrobasilinguale, c’est-à-dire l’arrière de la base de la langue. Également elle augmente l’activité des récepteurs du génioglosse. Il y a des orthèses thermoformables monobloc ou bi bloc. C’est-à-dire qu’on chauffe un pâte pour faire une empreinte de dent. Et il y a aussi les orthèses sur mesures monobloc ou bi bloc. Dans les sur-mesure bi bloc il y a encore différentes orthèses en fonction de la pression exercée. Ça peut être assez personnalisé en fonction du besoin.

La prise en charge

Les données en médecine du sommeil indique que l’orthèse est prise en charge après une polysomnographie. Aussi s’il y a bien un SAHOS confirmé. Et au moins trois symptômes parmi, somnolence/fatigue diurne, ronflements, sensation d’étouffement pendant le sommeil, nycturie, céphalées matinales. Elle est proposée en 1ère intention dans le SAHOS modéré sans signe de gravité associé. Puis en 2ème intention après une intolérance ou refus à la PPC pour les SAHOS sévères et les SAHOS modérés avec signe de gravité associé. Par contre elle nécessite un suivi du patient rigoureux et régulier car il n’y a pas de données machines. En effet il faut refaire une polysomnographie pour vérifier qu’elle corrige bien l’IAH et s’il n’y a pas d’autres pathologies sous-jacentes. Les effets secondaires sur les dents et les gencives sont minimes.

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Les facteurs prédictifs

Il compare ensuite deux études et montre les facteurs prédictifs de résultats positifs avec l’orthèse. Elle fonctionne bien chez les personnes de classe dentaire II. C’est-à-dire qui ont une maxillaire étroite et en avant et une rétromandibulie. Aussi si elle fonctionne bien à 3 mois elle à quatre fois plus de chance d’avoir un traitement efficace à 5 ans. Tout comme pour les patients qui renouvellement leur traitement. Par contre la prise de poids à un effet négatif sur le traitement.

La vie réelle et les données en médecine du sommeil (big data) dans l’apnée du sommeil

Jean-Louis Pepin rappelle qu’un très grand nombre de patient est concerné par l’apnée du sommeil. Il est donc important de faire les études sur de grandes cohortes pour qu’elles soient représentatives. Il souligne l’importance de phénotyper les patients pour adapter le traitement proposé.

Les données en médecine du sommeil du SNDS

Le système national des données de santé regorge d’informations importantes. Il donne accès à des données sur le patient (âge, sexe, diagnostic, comorbidités…). Et aussi des données sur le parcours du patient. Ce sont des données sans biais, exhaustives et fiables. Cependant ce sont des données plutôt administratives sans but clinique et certaines information importante comme l’IMC sont manquantes. Aussi les essais randomisés ne correspondent pas aux données de la vie réelle dans laquelle les groupes de patients sont très hétérogènes.

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